Ils viennent de la grand'rue : https://playmeuh.1fr1.net/lieux-f24/la-grand-rue-t209.htm#2038

Cherak et Waltermiller entrèrent dans ce grand bâtiment, ancienne manufacture de tonneaux, aux murs dont le crépit s'écaillait comme les plaques d'un lépreux. Une pancarte représentant un bouclier et une cloche oscillait en couinant. Cherak traduisit pour lui en gaysperiel l'inscription sous l'écu : "Toop rotek tentou cerve !"

"Ce doit être de bien valeureux gaillards à voir leur devise !" glissa-t-il à Waltermiller.

*"Pour protéger et servir" Voilà une devise qui sied bien à des individus qui ne servent à rien !* pensa Waltermiller, mais il se contenta d'un Hmm hmm... désintéressé

Il attrapa par l'épaule un jeune garde qui passait devant lui :

Hé toi ! On a un colis pour le commandant, dit-il en présentant l'orque. On le pose où ?

Le jeune garde, petit et faiblement gradé sembla intimidé par la prise.
Heu heu ...

N'attendant pas une réponse qui tardait à venir, Waltermiller bouscula l'apprenti-garde et ce dirigea vers l'entrée du grand bâtiment au fond de la cour centrale, traînant sa prise derrière lui.

Il semblait que ce fut le bâtiment principal.

"Bonjour" dit un gars en baggy vers dégueulasse, avec un boléro de cuir renforcé vert bouteille.
"Je peux vous aider ?"

Certes, mon ami. Nous venons livrer ça.

Puis joignant le geste à la parole, Caoru lanca la pauvre orc en direction de l'homme.
La prise s'écrasa pitoyablement à ses pieds.

Je vous demanderais bien le montant de la récompense, mais vous n'avez pas l'air de travailler ici.

Je me trompe ?

Ca dépend mon gars. T'entends quoi par "travailler" ?

Au mot récompense, l'oreille de HTGBBA se dressa.

Au moins cela expliquait que deux elfes aient trainé un orc jusque ici.
HTGBBA propulsa sa silhouette courtaude vers le lieu de la discussion. Il y avait peut-être une piéce ou deux à récupérer.

Et bien que je sache, nous sommes dans une caserne : il n'y a pas cent mille façons de travailler ici...
Vous ne devez pas faire partie de la garde ...

Impatient, Waltermiller ramassa sa prise et avança en la trainant derrière lui. En bousculant son interlocuteur de l'épaule , il ajouta :

Si tel est le cas, veuillez arrêter de me faire perdre mon temps et ayez l'obligeance de me laisser passer.

Il marmonna entre ses dents une insulte, mais personne ne dut l'entendre.

Bon, ben posez le là vot' colis. Je vais voir si y'a une prime...