Bien, quelques notes sur le scénar précédent s’imposent.
Scénario 2 : Quand les PJ attaquent.
Artmann a été viré pour bavure sur un nombre de civil supérieur à 50 unités, ce qui lui a valu une rétrogradation au poste de sergent instructeur de L’US Marine Corps, et Balthazar est toujours sous le coup d’une enquête administrative qui déterminera ses responsabilités.
Après la cérémonie d’enterrement très émouvante de Cherry Darling (où 2 cercueils ont été nécessaires, un pour sa jambe-Thompson, un pour le reste), SMG dit Bluffy, Vladimirovna et Von Gyver sont convoqués aux HQ de l’OSOI.
Une communication entre l’hôpital de Szadek (une fraction de seconde avant un bruit parasitaire caractéristique d’un bombardement gratuit et haineux de PJs) et la forteresse de Geroldseck, à Kufstein (en Ostmark), dans le Tyrol autrichien adressé à un certain Herr Sturmgeist a été interceptée. Tiens ? Mais ce serait pas le même nom que l’autre médecin (paix à son âme, pardon, ses cendres…) avait susmentionné ?
Et en plus, il n’apparaît dans aucun registre, allemand ou allié.
Mais qu’est ce qu’on pourrait faire une fois, dit ? Et bien lui rendre une petite visite de courtoisie ! Et pour l’extraction, démerdez vous !
Bon, parachutage dans la neige, tout ça… Von Gyver pique sa crise dans la neige, j’en passe…
Tiens, une fête en ville ! Allez, on va à la taverne !
Serveuses à peine stéréotypées, rondes de grunts bourrés, grunts entreprenants auprès de notre personnel féminin, tout cela ne fait pas reculer nos PJs qui prennent contact avec la résistance sur place. (Très subtil : IL EST LA !).
Petite précision : les grunts sont du 2ème Alpenkorp, seule unité stationnée à 20 km à la ronde.
Bon, c’est bien beau de boire des coups ou d’en donner aux pilliers de bar, mais on a une forteresse à attaquer.
Hooo ! Un téléphérique ! Si je m’attendais à ça…
Profitant de l’ivresse de 2 officiers SS voulant remonter, après une demi heure perdue à balancer de veines excuses au chef conducteur au téléphone, une fusillade éclate bien sûr une fois en approche de la forteresse. Un des officier est pris en bouclier humain, un autre est balancé (violement) à travers la fenêtre étroite de la cabine sur les grunts, dont un tombe malencontreusement dans le vide abyssal…
Quelques grunts plus tard, le ménage est fait dans toute la forteresse à coup de fourchettes en argent dérobées au trésor de guerre des nazis tant convoité, de cannes de billard, de boules de billard, de cocktail Molotov maison confectionnés avec les alcools les plus fins du monde, d’AK47 dérobé dans le petit musée de la guerre du maître des lieux (période préhistoire - aujourd’hui, tout un programme…), on peut enfin déloger Herr Sturmgeist de sa tanière, en robe de chambre bordeaux et caleçon à aigles, sirotant son scotch pur malt 15 ans d’âge, tout en lisant Meinf Kombat. Il s’avère être un haut officier de l’Anehrnebe, un des instigateurs de la Nekrosturmabteilung, placé dans l’Alpenkorp récemment comme couverture, bref, il s’agit du responsable de différents programmes de développement d’unités occultes et paranormales. A noter : il a eu les bras coupés lors du combat. Après une longue discussion sur : faut-il le ramener à l’OSOI, faut-il le cautériser en le jetant dans la cheminée au rez-de-chaussée, faut-il brûler la forteresse, Sturmgeist en profite pour se suicider. Malgré l’hardeur des PJs, ils ne retiennent que ses bottes (oui, il avait gardé ses bottes) et le malheureux tronc défonce le vitrail de 50x30 pour se jeter sur l’écueil rocailleux du bas de la falaise. Comme quoi, quand on veut, on peut.
Hem. Reprenons. Tombage de zombies, loups garous et SS de tous poils de partout.
Fait amusant : certains zombies étaient utilisés comme petites mains pour des travaux de couture des insignes de l’armée allemande dont l’unité de production était située à la cave.
A ce propos, une étrange insigne a été découverte (ressemble à un croisement entre un aigle et une enseigne de pharmacien… En cas de problème de visualisation, contactez votre revendeur).
Les soldats se barrent en téléphérique, et arrivés à mi chemin, descendent à ski. Oui, il y avait des skis dans la cabine.
(En effet, l’Obersturmfuhrer Blumenfist, responsable des opérations logistiques de l’Alpenkorp avait choisi ce moment là pour effectuer la maintenance annuelle du téléphérique, à 4h du matin, pou, je cite : « ne gêner personne »).
Poursuivis par l’Alpenkorp et un chef aux allures de Jaw, Bluffy se mange par deux foisla neige et fini par dévaler la pente sous la forme d’une boule de neige humaine, gratuitant les grunts qui montaient. Bon, là , il y a des blessures.
Fuite en camion depuis la place du village où attendait le résistant et les 2 serveuses qui lui servent de compères, Gretell et Gretchen, aux BAR dévastateurs, aux bras comme les cuisses, qui déchirent –hargneusement- leurs vêtements pour en faire des pansements.
Bon, là, avec un panzershrek, on peut en faire des choses. Comme détruire l’Auberge de trois étages, empêcher des grunts désespérés de vous poursuivre.
Bref, ça se termine par une croisière en péniche sur l’Inn pour passer en suisse en mode Indianna Jones, c'est-à-dire en moto BMW sur le pont (on se demande bien comment elles sont arrivées là…). La claaaasse.
Ouf.
Faits intéressants :
Vladimirovna et Bluffy ont attaqué un Panzer de DCA au corps à corps en lui sautant dessus (véhicule reconnaissons le peu adapté à la poursuite sur route montagneuse, qui plus est tout en tirant à l’horizontale, angle de visée délaissé pour des raisons évidentes au regard du cahier des charges déposé auprès de l’ingénieur chargé du projet).
Von Gyver pratiqué du ski nautique derrière un camion comme dans un certain scénar de Qin.
Gretell et Gretchen cherchent des places de serveuses dans un bar traditionnel Tyrol à Genève, mais c’est pas vraiment l’ambiance…